--
Après les expérimentations sauvages, dans les années 1950-1960, de molécules de synthèse sur des cobayes humains, il était indispensable qu’une réglementation vienne encadrer l’innovation pharmaceutique. Ce fut la méthode des essais thérapeutiques, avec pour conséquences, entre autres, une importante socialisation du médicament (via la participation de volontaires aux essais, et par l’entremise de la Sécurité sociale), la financiarisation à outrance du secteur et, paradoxalement - c’est là la grande originalité de l’analyse de Philippe Pignarre -, l’ossification de la recherche. D’où la situation actuelle : de grands conglomérats pris de panique quand ils réalisent que le filon sur lequel ils ont bâti des fortunes colossales est épuisé ; la spéculation, en conséquence, sur la génomique et les start-up du « drug design » ; la stratégie de « cosmétisation » des médicaments, qui deviendraient des gammes de « produits de santé » - comme il est des « produits de beauté ». L’acharnement de « Big Pharma » à étendre la durée de vie de ses brevets signerait donc, d’après l’auteur, l’avis de décès de l’industrie pharmaceutique telle que nous la connaissons.
www.amazon.fr
DIVULGUER INFORMER
Après les expérimentations sauvages, dans les années 1950-1960, de molécules de synthèse sur des cobayes humains, il était indispensable qu’une réglementation vienne encadrer l’innovation pharmaceutique. Ce fut la méthode des essais thérapeutiques, avec pour conséquences, entre autres, une importante socialisation du médicament (via la participation de volontaires aux essais, et par l’entremise de la Sécurité sociale), la financiarisation à outrance du secteur et, paradoxalement - c’est là la grande originalité de l’analyse de Philippe Pignarre -, l’ossification de la recherche. D’où la situation actuelle : de grands conglomérats pris de panique quand ils réalisent que le filon sur lequel ils ont bâti des fortunes colossales est épuisé ; la spéculation, en conséquence, sur la génomique et les start-up du « drug design » ; la stratégie de « cosmétisation » des médicaments, qui deviendraient des gammes de « produits de santé » - comme il est des « produits de beauté ». L’acharnement de « Big Pharma » à étendre la durée de vie de ses brevets signerait donc, d’après l’auteur, l’avis de décès de l’industrie pharmaceutique telle que nous la connaissons.
www.amazon.fr
DIVULGUER INFORMER
0 Laisser un Commentaire:
Enregistrer un commentaire