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Tout commence il y a quarante ans, avec la découverte de la momie d'un enfant noir. Il y a 5 500 ans, après sa mort, à l'âge de 2 ans et demi, il fut embaumé puis mis dans un sac dans la position du foetus. Cette petite momie va complètement remettre en cause ce que l'on croyait savoir sur les civilisations antiques de la région et, notamment, sur la naissance de la grande Egypte.
C'est une véritable enquête policière que propose le film de Chris Hooke. L'énigme est la suivante : comment se fait-il que la momie d'un enfant noir, vieille de 5 500 ans, ait pu être découverte en plein Sahara, alors que les Egyptiens ne sont censés avoir inventé la momification que mille ans plus tard ?
Que faisait là cet enfant ? Qui l'a momifié de façon si sophistiquée ? Cette tradition est-elle née au Sahara et non en Egypte ? Les questions s'enchaînent. Elles ont généré des années de travail pour plusieurs archéologues et chercheurs, dont Savino di Lernia, de l'université de Rome, archéologue qui va servir de guide, tout au long du film, jusqu'à la résolution du mystère.
On apprendra ainsi que, il y a 5 500 ans, le Sahara libyen n'était pas le désert aride qu'il est devenu. Bien au contraire, il était relativement vert et giboyeux, probablement assez proche des paysages kenyans ou tanzaniens d'aujourd'hui. L'endroit idéal pour que se rencontrent, formant l'un des premiers "melting-pots" de l'histoire, les Noirs venus du sud et les Blancs en provenance du nord, de la Mésopotamie et du Moyen-Orient.
On découvrira encore que cette civilisation saharienne, autant méconnue qu'évoluée, progressivement chassée par la désertification, a suivi l'eau, vers l'est et le Nil. On comprendra donc finalement que la grande Egypte doit une bonne partie de son patrimoine culturel à la civilisation saharienne.
Un mystère de taille subsiste pourtant. Au-delà de la momie et des preuves accumulées (gravures, poteries...) au cours de l'enquête, les traces sont rares qui témoignent de ce qu'était cette civilisation saharienne. Trop rares pour que l'on en ait une connaissance approfondie. Elles existent pourtant certainement, mais enfouies sous le sable du désert.
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Tout commence il y a quarante ans, avec la découverte de la momie d'un enfant noir. Il y a 5 500 ans, après sa mort, à l'âge de 2 ans et demi, il fut embaumé puis mis dans un sac dans la position du foetus. Cette petite momie va complètement remettre en cause ce que l'on croyait savoir sur les civilisations antiques de la région et, notamment, sur la naissance de la grande Egypte.
C'est une véritable enquête policière que propose le film de Chris Hooke. L'énigme est la suivante : comment se fait-il que la momie d'un enfant noir, vieille de 5 500 ans, ait pu être découverte en plein Sahara, alors que les Egyptiens ne sont censés avoir inventé la momification que mille ans plus tard ?
Que faisait là cet enfant ? Qui l'a momifié de façon si sophistiquée ? Cette tradition est-elle née au Sahara et non en Egypte ? Les questions s'enchaînent. Elles ont généré des années de travail pour plusieurs archéologues et chercheurs, dont Savino di Lernia, de l'université de Rome, archéologue qui va servir de guide, tout au long du film, jusqu'à la résolution du mystère.
On apprendra ainsi que, il y a 5 500 ans, le Sahara libyen n'était pas le désert aride qu'il est devenu. Bien au contraire, il était relativement vert et giboyeux, probablement assez proche des paysages kenyans ou tanzaniens d'aujourd'hui. L'endroit idéal pour que se rencontrent, formant l'un des premiers "melting-pots" de l'histoire, les Noirs venus du sud et les Blancs en provenance du nord, de la Mésopotamie et du Moyen-Orient.
On découvrira encore que cette civilisation saharienne, autant méconnue qu'évoluée, progressivement chassée par la désertification, a suivi l'eau, vers l'est et le Nil. On comprendra donc finalement que la grande Egypte doit une bonne partie de son patrimoine culturel à la civilisation saharienne.
Un mystère de taille subsiste pourtant. Au-delà de la momie et des preuves accumulées (gravures, poteries...) au cours de l'enquête, les traces sont rares qui témoignent de ce qu'était cette civilisation saharienne. Trop rares pour que l'on en ait une connaissance approfondie. Elles existent pourtant certainement, mais enfouies sous le sable du désert.
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