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Ca ressemble à de l’eau potable. Ca a le goût de l’eau potable. Ca respecte la réglementation encadrant la distribution d’eau potable. Mais c’est de l’eau polluée.
Telle pourrait être résumée l’étude que vient de conduire le WWF France sur la qualité de l’eau du robinet et de certaines eaux en bouteilles.
L’ONG a fait analyser par «un laboratoire de référence agréé par le ministère de la santé» des échantillons d’eau prélevés dans une cinquantaine de villes et communes rurales ainsi que sur une quinzaine d’eaux embouteillées.
Dans le collimateur des chimistes: des polluants domestiques, industriels, agricoles. «Le choix des molécules a été effectué en lien avec la directive Reach, les substances prioritaires de la directive-cadre sur l’eau et les molécules résiduelles des traitements de potabilisation», explique Hélène Roche, présidente du Conseil scientifique du WWF France, dans un communiqué.
Et les résultats ne se sont pas fait attendre. Les analyses révèlent la présence de nombreux polluants dans l’eau de boisson. Même si les concentrations restent en deçà des normes, l’eau de 14 villes présentent au moins 6 micropolluants (hydrocarbures aromatiques polycycliques, atrazine, aluminium, dibromochlorométhane…).
Dans les eaux en bouteille, minérales ou de source, 4 micropolluants ont été détectés à l'état de traces ou à des concentrations quantifiables: nitrates, aluminium, antimoine et plomb, également en quantités inférieures aux normes réglementaires actuelles.?
Ces résultats conduisent le WWF France à déplorer les insuffisances du dispositif d’analyse actuel.
L’association regrette aussi l’inégalité de la qualité de l’eau du robinet entre villes et campagnes, ces dernières, logiquement plus exposées aux pollutions d’origine agricole, disposent de moyens moindres pour la surveillance et le traitement de leurs eaux.
Au vu des résultats de cette campagne, le WWF France demande un meilleur accès à l’information sur la qualité des eaux brutes, une redéfinition des critères de surveillance de l’eau du robinet et des eaux embouteillées, une réelle protection de la ressource en amont et une réforme ambitieuse de la politique agricole, gages de la bonne qualité de la ressource en eau.
Source: http://icci.bordeaux.cci.fr
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Ca ressemble à de l’eau potable. Ca a le goût de l’eau potable. Ca respecte la réglementation encadrant la distribution d’eau potable. Mais c’est de l’eau polluée.
Telle pourrait être résumée l’étude que vient de conduire le WWF France sur la qualité de l’eau du robinet et de certaines eaux en bouteilles.
L’ONG a fait analyser par «un laboratoire de référence agréé par le ministère de la santé» des échantillons d’eau prélevés dans une cinquantaine de villes et communes rurales ainsi que sur une quinzaine d’eaux embouteillées.
Dans le collimateur des chimistes: des polluants domestiques, industriels, agricoles. «Le choix des molécules a été effectué en lien avec la directive Reach, les substances prioritaires de la directive-cadre sur l’eau et les molécules résiduelles des traitements de potabilisation», explique Hélène Roche, présidente du Conseil scientifique du WWF France, dans un communiqué.
Et les résultats ne se sont pas fait attendre. Les analyses révèlent la présence de nombreux polluants dans l’eau de boisson. Même si les concentrations restent en deçà des normes, l’eau de 14 villes présentent au moins 6 micropolluants (hydrocarbures aromatiques polycycliques, atrazine, aluminium, dibromochlorométhane…).
Dans les eaux en bouteille, minérales ou de source, 4 micropolluants ont été détectés à l'état de traces ou à des concentrations quantifiables: nitrates, aluminium, antimoine et plomb, également en quantités inférieures aux normes réglementaires actuelles.?
Ces résultats conduisent le WWF France à déplorer les insuffisances du dispositif d’analyse actuel.
L’association regrette aussi l’inégalité de la qualité de l’eau du robinet entre villes et campagnes, ces dernières, logiquement plus exposées aux pollutions d’origine agricole, disposent de moyens moindres pour la surveillance et le traitement de leurs eaux.
Au vu des résultats de cette campagne, le WWF France demande un meilleur accès à l’information sur la qualité des eaux brutes, une redéfinition des critères de surveillance de l’eau du robinet et des eaux embouteillées, une réelle protection de la ressource en amont et une réforme ambitieuse de la politique agricole, gages de la bonne qualité de la ressource en eau.
Source: http://icci.bordeaux.cci.fr
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