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Lorsque les frères Grimm écrivirent leur célèbre conte «Hänsel et Gretel», la dernière exécution de sorcière avait eu lieu quelques décennies auparavant. La figure de la sorcière était donc profondément ancrée dans les mentalités du temps, symbole du mal, archétype de la féminité menaçante. La littérature européenne de cette époque et du siècle précédent regorge d'ailleurs de sorcières en tout genre, damnées maléfiques oeuvrant à la perte de l'humanité, filles de Lilith autant que d'Eve, ferments de rébellion sociale et chantres d'un contrordre métaphysique.
- Le nazisme et les sorcières -
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Lorsque les frères Grimm écrivirent leur célèbre conte «Hänsel et Gretel», la dernière exécution de sorcière avait eu lieu quelques décennies auparavant. La figure de la sorcière était donc profondément ancrée dans les mentalités du temps, symbole du mal, archétype de la féminité menaçante. La littérature européenne de cette époque et du siècle précédent regorge d'ailleurs de sorcières en tout genre, damnées maléfiques oeuvrant à la perte de l'humanité, filles de Lilith autant que d'Eve, ferments de rébellion sociale et chantres d'un contrordre métaphysique.
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