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Un vieil homme nous dit : « sur 27 jours dans le mois de septembre, on a 13 jours de pluie, jour et nuit ». C’est un climat courant pour la région. L’histoire des machines à pluie est née dans une région qui fut pendant longtemps peu épargnée par les désordres météorologiques.
On pense tout de suite aux glissements de terrain en 1971 à St Jean de Vienay. En 1925, lors de la construction du premier barrage le rehaussement du lac St Jean fut considéré comme une tragédie suite à la construction humaine. Le climat depuis n’est plus comme avant et certains tentent de trouver les responsables.
Au cours des années 1960, Mr Rosel avait été intrigué par l’histoire des machines à pluie, et maintenant il consacre sa vie à en percer les mystères. Gille Tremblay, opérateur des machines à pluie nous explique que tous les matins, il montait en haut d’une montagne pour allumer la machine. Il y avait des tuyaux et une allumette pour déclencher un feu qui devenait alors bleu grâce au chlorure d’argent présent dans les tuyaux. C’était comme des petites briquettes qui servaient à démarrer le feu et il y avait 4 ou 5 sortes que l’on pouvait mettre dans la machine suivant l’intensité de la pluie que l’on souhaitait obtenir.
Pour faire marcher les machines à pluie, il fallait qu’il y ait des nuages. C’était la condition pour laquelle on leur donnait l’ordre d’actionner les machines. Détecter les nuages était devenu une obsession pour les habitants de la région à cette époque. Pourquoi ? Car ces machines chargeaient les nuages en chlorure, ce qui déclenchait alors des averses qui devaient être orientées sur les rivières de la région. Il fallait absolument qu’il y ait un surplus d’eau. Plusieurs raisons sont évoquées pour expliquer ce désire d’abondance d’eau, mais les principales sont politiques et restent taboues : protéger l’or ou bien favoriser les cultivateurs de la région.
Dans tous les cas, il fallait impérativement éviter la sécheresse. Le problème était que malgré tous les efforts déployés, l’eau ne tombait pas toujours là où les programmateurs le souhaitaient. C’est pourquoi, à l’époque, des manifestations contre les machines à pluie ont commencé à se multiplier. Ces contestations révélaient le manque de cohérence dans l’utilisation de ces machines.
De plus, l’abondance de l’eau avait à terme des effets néfastes pour les récoltes, et les gens désiraient retrouver le soleil. Est alors demandé au gouvernement de contrôler les machines, un inventaire est fait pour conclure que les dommages causés doivent êtres indemnisées. Les machines ne sont pas contrôlables car une fois que le gaz est dans le nuage, le vent peut les amener n’importe où.
Pour les opérateurs des machines, l’ensemencement des nuages augmentait l’intensité de la pluie entre 10% et 15%. Certains disent que c’est trop, mais les opérateurs des machines à pluie ne sont pas du même avis ; pour eux, c’est le minimum qui valait la peine d’être provoqué. A l’époque, le mois de Juillet au complet était gris et pluvieux. Un calendrier était alors mis en place pour programmer quand la pluie devait être provoquée afin de limiter les scandales.
Ainsi, les opérateurs étaient protégés car il était impossible de savoir si la pluie était artificielle ou naturelle. Une opération parapluie, revendiquée par des femmes qui souhaitaient retrouver leur été et un temps naturel, entraîne alors des manifestations contre la contrefaçon de la pluie. Ces manifestations se sont accentuées pour entraîner des menaces de mort et la traque des machines pour les détruire.
Lorsque que l’assemblée nationale a ordonné la fin des machines à pluie, les manifestations ont commencé à diminuer. Mais bien des années après, les doutes ont persisté quant au temps. Était-il réel ? Les machine à pluie avait-elle été réellement supprimée ? Le mystère reste entier.
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Un vieil homme nous dit : « sur 27 jours dans le mois de septembre, on a 13 jours de pluie, jour et nuit ». C’est un climat courant pour la région. L’histoire des machines à pluie est née dans une région qui fut pendant longtemps peu épargnée par les désordres météorologiques.
On pense tout de suite aux glissements de terrain en 1971 à St Jean de Vienay. En 1925, lors de la construction du premier barrage le rehaussement du lac St Jean fut considéré comme une tragédie suite à la construction humaine. Le climat depuis n’est plus comme avant et certains tentent de trouver les responsables.
Au cours des années 1960, Mr Rosel avait été intrigué par l’histoire des machines à pluie, et maintenant il consacre sa vie à en percer les mystères. Gille Tremblay, opérateur des machines à pluie nous explique que tous les matins, il montait en haut d’une montagne pour allumer la machine. Il y avait des tuyaux et une allumette pour déclencher un feu qui devenait alors bleu grâce au chlorure d’argent présent dans les tuyaux. C’était comme des petites briquettes qui servaient à démarrer le feu et il y avait 4 ou 5 sortes que l’on pouvait mettre dans la machine suivant l’intensité de la pluie que l’on souhaitait obtenir.
Pour faire marcher les machines à pluie, il fallait qu’il y ait des nuages. C’était la condition pour laquelle on leur donnait l’ordre d’actionner les machines. Détecter les nuages était devenu une obsession pour les habitants de la région à cette époque. Pourquoi ? Car ces machines chargeaient les nuages en chlorure, ce qui déclenchait alors des averses qui devaient être orientées sur les rivières de la région. Il fallait absolument qu’il y ait un surplus d’eau. Plusieurs raisons sont évoquées pour expliquer ce désire d’abondance d’eau, mais les principales sont politiques et restent taboues : protéger l’or ou bien favoriser les cultivateurs de la région.
Dans tous les cas, il fallait impérativement éviter la sécheresse. Le problème était que malgré tous les efforts déployés, l’eau ne tombait pas toujours là où les programmateurs le souhaitaient. C’est pourquoi, à l’époque, des manifestations contre les machines à pluie ont commencé à se multiplier. Ces contestations révélaient le manque de cohérence dans l’utilisation de ces machines.
De plus, l’abondance de l’eau avait à terme des effets néfastes pour les récoltes, et les gens désiraient retrouver le soleil. Est alors demandé au gouvernement de contrôler les machines, un inventaire est fait pour conclure que les dommages causés doivent êtres indemnisées. Les machines ne sont pas contrôlables car une fois que le gaz est dans le nuage, le vent peut les amener n’importe où.
Pour les opérateurs des machines, l’ensemencement des nuages augmentait l’intensité de la pluie entre 10% et 15%. Certains disent que c’est trop, mais les opérateurs des machines à pluie ne sont pas du même avis ; pour eux, c’est le minimum qui valait la peine d’être provoqué. A l’époque, le mois de Juillet au complet était gris et pluvieux. Un calendrier était alors mis en place pour programmer quand la pluie devait être provoquée afin de limiter les scandales.
Ainsi, les opérateurs étaient protégés car il était impossible de savoir si la pluie était artificielle ou naturelle. Une opération parapluie, revendiquée par des femmes qui souhaitaient retrouver leur été et un temps naturel, entraîne alors des manifestations contre la contrefaçon de la pluie. Ces manifestations se sont accentuées pour entraîner des menaces de mort et la traque des machines pour les détruire.
Lorsque que l’assemblée nationale a ordonné la fin des machines à pluie, les manifestations ont commencé à diminuer. Mais bien des années après, les doutes ont persisté quant au temps. Était-il réel ? Les machine à pluie avait-elle été réellement supprimée ? Le mystère reste entier.
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c'est quoi cette chaine webtv? encore un nakunoeil style cbs...
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